L'adrénaline en flèche

A mesure que les jours s’amenuisent l’adrénaline des organisateurs de la COP16 qui a lieu à Riyadh est à son comble. On observe de la frilosité dans l’air comme si les organisateurs ne veulent rien laisser où la main ne passe et repasse. Ils ont bien raison de s’activer pour un évènement pas comme les autres, étant donné qu’il rassemble le gratin de l’administration mondiale qui vient réfléchir sur l’avenir de la planète quant aux menaces et aux catastrophes dont elle est victime aujourd’hui : catastrophes climatiques, catastrophes environnementales. Et les derniers rapports di GIEC ne sont pas pour rassénérer les uns et les autres.

Que faire pour réduire la désertification, la sécheresse et la dégradation des terres à leur plus simple expression pour ne pas dire l’éradiquer totalement ?

Sans se sentir moins concernées les organisations de la société civile -OSCs- sont de la partie, s’activant de leur côté pour donner à la COP16 toutes ses lettres de noblesse, surtout pour cette édition qui bat le record de participation de celles-ci, sans omettre la prise en charge dont la plupart d’entre elles bénéficient.

Quant au RAEDD les préparatifs vont bon train depuis que sa prise en charge lui a été signifiée par les autorités d’Arabie Saoudite. Le RAEDD a salué cette opportunité, promettant de donner le meilleur de lui-même, comme il l’a fait par le passé lors de la COP22 sur le climat au Maroc.

Il compte présenter la ribambelle d’activités qu’il a menées depuis presque deux décennies pour alerter les différentes parties prenantes sur la situation climatique et environnementale du monde en général et celle du Cameroun en particulier.